L'un des deux, MAXIMILIEN II, se consacra à des éxhibitions, tel Fernand RAKAKO, l'homme à l'estomac d'autruche; Madame BABAULT la femme homard et des animaux exotiques; mais il abandonna les entre sorts pour revenir à la confiserie. Il avait épousé Jeanne MARTEL, descendante d'une vielle famille foraine belge, dont les parents tenaient un panorama. Un de ses fils CARLOS, épàusa MARIE JEANNE AZEMA et succéda à son père. Son frère SPARTACUS et sa sœur EMILIENNE continuèrent le métier. Une des filles de SOCRATE, qui avait reçu le prénom assez inattendu de "LIBERTE CHERIE" épousa à SETE, ADRIEN TERME qui, après avoir tâté un peu de tous les métiers, il avait même été laveur de bouteilles chez le député-viticulteur BARTHE, exerçait la profession de docker dans ce port méditerranéen. Il était né 1898 à la SEYNE, juste au moment ou la poudri-ère avait sauté; son père, mécanicien de la marine, était logé autour du chantier sinistré. L'amiral TISSOT fut son parrain. SOCRATE mourut en 1918 à ROMAN, les jeunes époux TERME et leur belle-mère voyagèrent ensemble jusqu'en 1925.Ils commandèrent leur première baraque personnelle au spécialiste constructeur DEVOS. ADRIEN se trouvant trop à l'étroit pour exercer son nouveau métier dans les foires du Midi, décida de monter dans le NORD espérant que dans cette région il pourrait mieux y développer son entreprise. C'est ainsi que, année après année, pendant dix ans, les MIGNONS construisirent leur ((TOURNEE)): d'AMIENS à CALAIS en passant par LILLE, SAINT-OMER et ROUBAIX.