L'exhibition
ne rapportait guère et ce genre de travaille ne leur plaisait pas.La vue de
petits marchands de bonbons qui exerçaient leur négoce sur les promenades
marseillaises les les ins-pira.Un ami les encouragea et ils se mirent à fabriquer
des berlingots.MAXIMILIEN les fit vendre par sa femme,en plein air, sur le
très modeste éventaire que constituait une petite table;bientôt il installa
un véritable banc et se mit à fabriquer les bonbons sur un marbre à coté.
Les berlingots étaient délicieux, la vendeuse pimpante, JANSELME intelligent
et courageux ne tarda pas à développer sa nouvelle et originale affaire. IL
aménagea un grand banc volant avec des tour niquets que les clients faisaient
tourner pour gagner de très gros berlingots.Une baleine indiquait les points
amenés, il donnait autant de bonbons que des points indiqués;le maximum était
cinquante .Un orgue de belle dimension placé sur un chariot prolongeait l'étalage
derrière lequel se tenaient((MIGNON et la MIGNONNE)), leurs trois filles:SIDONIE
AURORE et CORNELIE.Ils étaient vêtus de blanc et portaient tous,hommes et
femmes,une sorte de coiffe blanche dont le devant relevé à la Boulonnaise
servait de fond aux six lettres de ((MIGNON))brodés en rouge ;chacun d'eux
portait au front l'enseigne de la maison!Les hommes armés de grands ciseaux
de coupeur d'habits taillaient les berlingots à même la pâte encore chaude,en
scandant en mesure du bruit des lames de leurs outils sur le marbre,les airs
que l'orgue moulait au fil de ses cartons perforés.Les femmes se tenaient
aux roues que tournaient les clients et vendaient les friandises qu'ils gagnaient
L'ensemble de ces huit personnes, toutes pareillement vetues,affairées devant
ce banc très long, complété par un orgue imposant ne manquait pas de pittoresque
et attirait la foule. Ce fut la REUSSITE.