MAXIMILIEN protégea sa fabrication en déposant la marque des "BERLINGOTS MIGNON"... puisque sa femme était la MIGNONNE. CORNELIE la plus forte des filles,elle pesait 110 kilos,sa corpulence comme celle de sa mère ,ajoutait encore à l'attrait de leur curieuse confiserie.elle épousa,à Nîmes ,un sédentaire POUZERGUE,qui ne tarda pas à abandonner la compagnie de chemins de fer qui l'employait pour se joindre à l'exploitation familiale. POUZERGUE, entretenait des relations amicales avec la célèbre anarchiste LOUISE MICHEL.Ce fut un évènement lorsque "la vierge rouge" vint séjourner quelques jours chez eux à Montpellier portant dans un panier, son compagnon, un chat qu'elle emmenait partout avec elle. Pleine de méfiance, la police monta la garde avec vigilance autour de la voiture des POUZERGUE-MIGNON pendant toute la duré du séjour de le farouche révolutionnaire parmi eux. Ils vivaient TOUS de ce métier. Ils parvenaient même à réaliser de petites économies à l'exemple de SOCRATE qui possédait un petit tube dans lequel il empilait des louis d'or; lorsque celui-ci était plein, il déclarait, goguenard, en montrant son originale cassette: "je ne travaille plus, voilà de quoi passer l'hiver!". Il se maria avec ROSE MICHEL dont les parents tenaient un tir forain. Le jeune ménage monta alors à son tour sa propre baraque.Ils eurent onze enfants. JACQUE-MAXIMILIEN mourut à MEZE dans l'HERAULT en 1908,ses enfants se séparèrent et installèrent chacun leur confiserie,tous à l'enseigne des

"BERLINGOTS MIGNON".